Piano à queue Pleyel 174 (1975)

 
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Ce piano à queue a un son agréablement chaud, équilibré et riche en harmoniques qui peut offrir un son et une sensation délicats à presque n'importe quel salon.
Le mécanisme Renner au jeu merveilleux confère à l'instrument un excellent toucher et un excellent contrôle de la dynamique.

Même si la France ne compte aujourd’hui plus une seule fabrique de pianos, elle a joué un rôle très important dans le développement de la facture de pianos.
Paris, avec Londres et Vienne, était l'une des trois villes du piano les plus importantes et les marques françaises Pleyel, Erard, Pape et Gaveau figuraient parmi les meilleures au monde.
Ignaz Joseph Pleyel, compositeur et facteur de pianos autrichien, est né le 18 juin 1757 à Ruppersthal et décédé le 14 novembre 1831 à Paris. La célèbre « Salle Pleyel » parisienne porte son nom.
Pleyel a construit de magnifiques instruments à propos desquels Frédéric Chopin disait : « Quand je sens la musique couler en moi et que je me sens assez bien pour créer mon propre son, alors j'ai besoin d'un Pleyel. »

Les relations publiques étaient entre de bonnes mains avec Pleyel. Son fils Camille Pleyel épousa un célèbre pianiste et la fille de Camille épousa Auguste Wolff, professeur au Conservatoire de Paris. En tant que codirecteur de la compagnie Pleyel, il joua un rôle dans le développement de la troisième pédale (. prolongation) ou la « pédale de maintien ».

Le fait qu'il savait prendre soin de ses « relations publiques » ressort particulièrement clairement du recrutement d'Henri Pape en 1815. Il fut très important pour le développement ultérieur du piano avec 137 inventions. Son invention la plus importante était un marteau en feutre utile. (1826) De plus, il inventa le système de cordes croisées en 1828, ce qui signifiait une énorme amélioration du son, car des cordes plus longues pouvaient être utilisées et la tension des cordes était mieux répartie.

Après la Seconde Guerre mondiale, les usines françaises ne pouvaient plus rivaliser avec les pianos allemands plus modernes produits. En 1960, Pleyel est contraint de fusionner avec Erard et en 1971, la fabrique de pianos allemande Schimmel obtient le droit d'utiliser la marque Pleyel. Vers 1993, la production est transférée à l'usine de pianoforte de Leipzig et en 1995 Pleyel, Erard et Gaveau rentrent en France.

En 2006, la dernière usine française d'Alès dans le sud de la France a dû fermer ses portes.